13 décembre 2018 (Paris) – Soutenance de thèse de Grégoire Vallet
Grégoire VALLET soutiendra sa thèse le 13 décembre 2018 à 14h sur le sujet « Détection non destructive en cavité pour une horloge à réseau optique au strontium », préparée au SYRTE, sous la direction de Sébastien Bize et l’encadrement de Jérôme Lodewick.
La soutenance aura lieu en salle 235A (2ème étage) à l’ENS, 29 rue d’Ulm 75005 Paris, devant un jury composé de Caroline Champenois, Robin Kaiser, Jakob Reichel et Morgan Michell.
Résumé :
Je commencerai par dépeindre brièvement le paysage de l’horlogerie atomique actuelle en donnant les mécanismes, concepts et outils fondamentaux ainsi que les enjeux ayant trait à ce secteur de la recherche accompagnés d’une présentation assez détaillée du fonctionnement de l’horloge à atomes de strontium piégés sur réseau optique sur laquelle j’ai travaillé.
Dans un deuxième temps j’aborderai l’aspect métrologique de mon activité : évaluation des effets systématiques induisant un déplacement en fréquence d’horloge et participation à des campagnes de comparaison internationales par liens fibrés. Après avoir donné notre nouveau bilan d’incertitudes j’exposerai nos résultats préliminaires concernant l’un des effets systématiques que nous sommes les premiers à faire entrer dans ce bilan pour une horloge au strontium à savoir le décalage en fréquence d’horloge dû aux collisions des atomes de strontium piégés avec des particules chaudes du gaz résiduel de la chambre à vide, ainsi que le modèle théorique que j’ai élaboré pour traiter le sujet et qui unifie les deux modèles disponibles dans la littérature dont il restait à faire la synthèse.
Enfin je discuterai des aspects recherche et expérimentation de mon travail de thèse qui se sont concentrés sur la réalisation et la caractérisation d’un système de détection non destructive des atomes piégés en cavité fondé sur les propriétés dispersives de l’interaction lumière-matière, dont le but est la réduction de deux effets limitant la stabilité des horloges optiques sur réseau : l’effet Dick et le bruit de projection quantique. Je donnerai également des perspectives sur les gains métrologiques attendus.