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Qu’est-ce que le temps ? Qu’est-ce que le temps ?

Auteur : Michele Angelo Murgia

Année : 2015

Editions : Atramenta

Tags associés : Astronomie, Economie & société, Philosophie & histoire, Temps en physique,

En résumé

Essai visant à cerner le concept de temps : randonnée dans les différentes écoles philosophiques & des tergiversations ontologiques annexes

Le concept de temps est, en philosophie et en sciences, l’un des problèmes les plus ardus, l’un des plus malaisés à cerner ; il est bien plus difficile à appréhender que le concept d’espace, pourtant lui-même passablement difficile, du moins si l’on espère aller au fond des choses, au niveau ontologique. Cependant, intrinsèquement, nous avons tous présente à l’esprit cette notion de temps. Les secondes, les minutes, les heures, les journées, les semaines, les mois, les années, les décennies, etc nous sont familiers. Nous avons l’impression de savoir de quoi il retourne lorsque nous disons par exemple « comme le temps passe vite » ou « comme le temps m’a semblé long à t’attendre ».

La physique a entre-temps fait de grands pas dans la compréhension des lois qui gouvernent notre univers. Les modèles s’affinent. Il ne se passe pas de semaine sans qu’une avancée notable, une nouvelle théorie, une nouvelle découverte ne vienne s’ajouter à la construction théorique de son corpus, de son champ d’investigation. La dernière grande découverte a été la mise en évidence du boson de Higgs-Brout-Englert, cette particule intermédiaire – dénommée même « particule de Dieu » – qui donne de la masse aux autres particules.

Les apports récents de physiciens comme Stephen Hawking, Leonard Susskind, Julian Barbour, Carlo Rovelli, Etienne Klein, Lee Smolin et tant d’autres, sont venus s’ajouter aux concepts de temps développés depuis Héraclite, Démocrite, Aristote, Saint-Augustin, Galilée, Newton, Poincaré, Einstein, et tant d’autres philosophes.

Paradoxalement, alors que nous en savons plus, nous mesurons également d’autant l’étendue de notre ignorance à son propos.

L’essai philosophique présent se veut une sorte d’état des lieux de nos connaissances concernant le concept fragile et fuyant de temps.