European Frequency and Time Seminar (Besançon, 1-5 juillet 2024)

LEFTS est un séminaire intensif dune semaine qui a pour but de dispenser un enseignement et une formation au moyen de conférences et de séances de laboratoire. Il sadresse à un large public : Ingénieurs, doctorants, post-doctorants, jeunes scientifiques, nouveaux arrivants, etc.

L’originalité de ce séminaire réside dans les points suivants:

  • Large éventail de sujets liés au temps et à la fréquence
  • Large public cible, tout en conservant un niveau d’éducation élevé
  • Equilibre entre les questions académiques et appliquées
  • Véritables sessions de laboratoire (par opposition aux démonstrations). Les participants sont censés s’exercer sur une large gamme d’instruments mis à leur disposition.

Nous prévoyons 23 conférences, 12 séances de travaux pratiques en petits groupes, des visites à l’Institut FEMTO-ST et à l’Observatoire de Besançon, des événements sociaux et une séance d’astronomie sur le « temps exact » des étoiles.

Veuillez consulter le programme préliminaire.

Recherche d’ingénieur électronique R&D

AR Electronique développe et fabrique à Besançon (France) une gamme étendue de produits temps-fréquence, couvrant les résonateurs à quartz (AT, SC), les oscillateurs de haute stabilité (XO, VCXO, TCXO, OCXO), les filtres piézoélectriques (résonateurs BAW, tous types), ainsi que de nombreux systèmes et sources de fréquences aux caractéristiques très diverses.

Pour répondre à un accroissement d’activité pérenne, AR Electronique est à la recherche d’ingénieur électronique R&D.

Contact : marie-cecile.brancher@ar-e.com

La CMR-23 approuve l’adoption et la mise en œuvre du Temps universel coordonné UTC continu

La Conférence mondiale des radiocommunications 2023 de l’UIT (CMR-23), qui s’est tenue à Dubaï (Émirats arabes unis) du 20 novembre au 15 décembre 2023 a approuvé l’adoption et la mise en œuvre du Temps universel coordonné UTC continu comme l’échelle de temps de référence recommandée au niveau international. Les négociations assurées avec succès ont porté sur l’importance de faire de UTC une échelle de temps continue et sur la révision de la Résolution 655 (CMR-15) concernant la définition d’une échelle de temps et diffusion de signaux horaires à l’aide de systèmes de radiocommunication. Les principaux résultats comprennent :
• La reconnaissance de la Résolution 2 de la 26ème CGPM (2018) sur la définition de UTC et de la Résolution 4 de la 27ème CGPM (2022) sur l’utilisation et l’évolution future de UTC. Cette dernière vise de permettre une échelle de temps de référence continue pendant un siècle ;
• La reconnaissance des résultats d’études effectuées par le Groupe de travail 7A et publiés dans le rapport UIT-R TF.2511 traitant des divers aspects de l’échelle de temps de référence actuelle et de celles qui pourraient être définies dans l’avenir, y compris leurs incidences et leurs applications ;
• La poursuite de la collaboration fructueuse entre le BIPM et l’UIT-R, en préparation de la décision de la 28ème réunion de la CGPM (2026) concernant la nouvelle tolérance maximale pour UT1 – UTC et sa date d’application ;
• La poursuite de l’étude du contenu et de la structure des signaux horaires qui doivent être diffusés à l’aide de systèmes de radiocommunication, y compris les technologies filaires, en utilisant les compétences techniques conjuguées des organisations concernées, afin d’établir des rapports et des recommandations UIT-R nouveaux et révisés, notamment, mais non exclusivement une version révisée de la Recommandation UIT-R TF.460-6 sur les émissions de fréquences étalon et de signaux horaires.

Contact LNE-SYRTE : Joseph Achkar <joseph.achkar@observatoiredeparis.psl.eu>
Coordinateur européen CEPT sur UTC à la CMR-23 et Président du Groupe de travail 7A de l’UIT-R

17 juin 2020 (vidéoconférence) : soutenance de thèse de Steffen Wittrock

Steffen Wittrock soutiendra sa thèse le 17 juin à 14h sur le sujet : « From noise and stability to synchronization and complex dynamics in spin torque nano-oscillators« , préparé à l’Unité Mixte de Physique CNRS/Thales (Palaiseau) sous la direction de Vincent Cros.

La soutenance se tiendra en téléconférence sur le lien suivant : https://eu.bbcollab.com/guest/b31b21c721ae4c33b9884ff429ef40a8

Décès de Raymond BESSON, « l’homme du quartz à 10-14 »

Crédits photographiques : ethw.org

Après le baccalauréat, Raymond Besson devient professeur de Physique au lycée de Dole. Il prendra alors un congé sabbatique pour suivre les cours de l’Ecole Normale Supérieure de Paris en auditeur libre. Sa carrière sera finalement universitaire. Il entre au laboratoire de Chronométrie de Besançon, dirigé par Pierre Mesnage, travaille sur la mesure de constantes piézoélectriques non-linéaires du quartz et obtient le titre le titre de docteur ès Sciences Physiques en 1970 (son président de jury était Louis Néel, et la soutenance a eu lieu le jour de l’annonce du Nobel attribué à Louis Néel). Maitre de conférences à l’Université de Besançon dans un premier temps, il devient Professeur à l’ENSMM (à l’époque ENSCMB) de 1974 à 2006 et succède en 1978 à Pierre Mesnage à la tête du Laboratoire de Chronométrie, Electronique et Piézoélectricité qu’il dirigera jusqu’en 2002, et qui intégrera l’institut FEMTO-ST en 2004 pour faire partie ensuite de manière naturelle du département Temps-Fréquence à la création de ce dernier.

Doté d’une forte personnalité, il poursuit ses idées sans se laisser détourner par les critiques, se laissant guider par son intuition et son sens des relations. Il développe ainsi dans les années 70 des résonateurs à quartz à électrodes non-adhérentes, dits BVA, qui lui confèrent une solide réputation internationale. Il va mener l’aventure de ses résonateurs jusqu’à la production industrielle au sein de la société BVA Industrie. Celle-ci n’obtiendra pas les succès escomptés, mais les BVA seront produits sous une autre forme par la Société Oscilloquartz SA, à Neuchâtel. En même temps, il tisse de nombreuses relations avec des scientifiques américains et russes pour lesquels il organise des séjours au LCEP, anticipant l’internationalisation des laboratoires. Il est le fondateur du congrès European Frequency and Time Forum et organise avec ses homologues américains le premier Joint Meeting IEEE IFCS / EFTF à Besançon en 1999.

Grand Prix de la Société Française des Microtechniques et de Chronométrie en 1979, Raymond Besson sera Président de celle-ci de 1992 à 2002. Très conscient de la nécessité de structurer et fédérer la communauté nationale du Temps-Fréquence, il a toujours travaillé à ce que les résultats des laboratoires se traduisent par l’éclosion de produits et services concrets accessibles au monde économique et social.

Très attaché aux institutions laïques de la République, Raymond Besson a mené une carrière institutionnelle en parallèle à sa carrière scientifique. Peu après les Assises de la Recherche tenues en 1981 à l’Instigation de Jean-Pierre Chevènement, il devient le premier DRRT (Délégué Régional à la Recherche et Technologie) de Franche-Comté, fonction qu’il occupe de 1982 à 1999, avant de devenir membre du Conseil Economique et Social de Franche-Comté de 2001 à 2006. Il a d’ailleurs obtenu de nombreuses récompenses et distinctions dans les deux domaines, scientifique et institutionnel : Grand Prix du Général Ferrié, Prix Science et Défense, Médaille Jules Haag, prix IEEE Cady, mais aussi Officier des Palmes Académiques, de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du Mérite.

Obstiné et dynamique, Raymond croyait profondément à la promotion par le mérite. Il haïssait le népotisme, le politiquement correct et l’arrogance de certaines élites. Profondément convaincu de la nécessité de maintenir et développer les talents et activités au niveau régional, il voulait faire mentir l’adage « Il n’est bon bec que de Paris ». Il savait aussi donner leur chance aux jeunes et leur laissait beaucoup de liberté après leur avoir accordé sa confiance. Ces derniers temps, il s’était pris d’intérêt pour l’influence des effets quantiques sur le cerveau et les comportements humains. Nous ne saurons jamais quelles conclusions il s’apprêtait à en tirer, mais nous savons déjà la place qu’il a tenu dans et pour la communauté temps-fréquence, et sans doute bien au-delà, grâce à l’originalité de sa personnalité et à sa force de caractère.

Bernard Dulmet, FEMTO-ST, Besançon, France

-> Plus de détails sur la vie de Raymond (en anglais)

Transfert bidirectionnel de temps et de fréquence par satellite : première utilisation d’un récepteur Software Defined Radio dans le calcul d’UTC

Le transfert bidirectionnel de temps et de fréquence par satellite (TWSTFT), amélioré par le récepteur SDR (Software-Defined Radio), a été utilisé pour le calcul de la circulaire T pour la première fois en mars 2020. La comparaison entre les réalisations locales française et allemande de l’UTC, UTC(OP) et UTC(PTB), a été réalisée à l’aide de récepteurs SDR, une méthode qui remplace une partie du matériel de transfert de temps par une numérisation à haute vitesse et un traitement logiciel des données. Cela améliore considérablement la stabilité à 1 jour de la comparaison temporelle.

=> informations (ou ici en français)

Colloque national : le GNSS pour la science

L’observatoire Midi Pyrénées organise un colloque national (conférences et exposition de posteres) intitulé “Le GNSS pour la science“, le 4 février 2020 à l’Amphithéâtre Concorde, bâtiment U4, Université Paul Sabatier, Toulouse.

Inscription et soumission de posters gratuite mais obligatoire avant le 31/12/2019 sur https://gnssciences.sciencesconf.org

Appel à contributions : Les auteurs de travaux de recherche concernant des applications scientifiques des méthodes GNSS sont invités à les présenter sous la forme de posters. Pour proposer un poster, envoyer un résumé d’environ 500 mots (1 page A4) en français. Le recueil des résumés sera diffusé pendant et après le colloque.

Soirée d’hommage à Richard Biancale : lundi 3 février à partir de 19 heures, Salle Osète, Espace Duranti, 6 Rue du Lieutenant-Colonel Pélissier, Toulouse. L’Observatoire Midi-Pyrénées, ses tutelles et les réseaux scientifiques de la géodésie française rendront hommage à Richard Biancale. Conférence de Georges Balmino (chercheur émérite au CNES)

Cet événement est organisé par l’Observatoire Midi-Pyrénées avec le soutien de ses tutelles (CNRS, IRD, Université Paul Sabatier, CNES, Météo-France), et par le COMET-PDS, le G2, le GRGS, le CNFGG et l’AFT.